USINE 60: Petite usine de transformation des idées et des matières.

Nos coordonnées:

62 rue principale Armagh,

Depuis décembre 2010,situé à Armagh,dans la région de Bellechasse à un heure au sud de la ville de Québec, Usine 60 est un atelier d'art où se crée peintures sculptures et pièces de céramiques utilitaires uniques et de petites séries entièrement faits à la main.L'atelier est située dans l'ancienne boulangerie du village dans laquelle loge encore le four à pain de 20 par 26 pieds.De fil en aiguille, nous partagerons les étapes de production et projets en devenir.

Usine 60 est née de la rencontre de deux solitudes par le biais de passions communes.

Usine à échelle humaine,laboratoire, lieu de transformation et de matérialisation des idées à l'aide de plusieurs médiums.


Pour nous joindre:

418-466-2692

melize21@hotmail.com

facebook: Mélissa Fillion

L'atelier est ouvert à l'année sur appel.
Passez nous voir!!

This blog is about the founding of a new art studio and workshop in the Appalachian mountains of southern Quebec. The studio is housed in the old bakery which boasts a 26 foot long by 20 foot wide wood stove. The workshop is housed in the 100 year old barn. Pictures to come. From time to time I will post about new projects, finished works and the trials and tribulations of restoration.

In French the word usine translates as factory.

jeudi 21 novembre 2024

Nos constructions- Projet Habitats en cours....

Constructions / Manipulations

La main est l'outil de nos intentions. 

"Gosser "des mains à la main

L'idée du corps comme premier habitat fait écho à une vision holistique de l'être humain, ou notre environnement immédiat(le corps, la Maison, la ville) est non seulement un lieu de vie, mais aussi un espace porteur de significations. Ce sont des "habitats habités" comme des extensions de soi ou des lieus ou s'exprime des intentions, conscientes ou non. La maison emboitée à l'image de la poupée russe, ou chaque habitat est imbriqué dans un autre renforce cette idée d'interconnection, de multiplicité des espaces à la fois intimes et collectifs.

Dans la démarche, le point de départ du vivant et de la matière, et l'idée que "le vivant donne l'intention à la matière",suggèrent que l'être humain, en tant qu'entité consciente, a la capacité d'imposer des intentions à son environnement et donc en être responsable.


Corpus d'habitats habités

                          "Sur la pointe des doigts, les maisons avancent, comme des chatouilles "

 La réflexion aborde des thèmes liés à l'habitat, à la responsabilité, à la conscience individuelle et collective, ainsi qu'à la tension entre l'intimité du corps et la dimension sociale ou politique. Les maisons anthropomorphiques tissent un parallèle entre l'habitat physique, le corps humain et les systèmes sociaux ou collectifs dans lesquels nous évolution et démontrent notamment, comment ces deux pôles sont inter- reliés et s'influencent mutuellement.

 Ainsi, par exemple, une marche de maisons malades en raison de décisions politique menant à des coupures budgétaire dans le système de la santé, pourrait ressembler à un cortege dépressif et douloureux, sillonnant un terrain semé d'embuches, surmontées par des maisons mobiles en béquilles, ce qui aurait un impact sur le paysage environnant et sur la façon dont on y vie.



Affectif / Collectif
Symboliques affectives collectives.

L'origine de la maison mobile est tirée d'une histoire personnelle. Elle a d'abord pris lieu dans un cahier noir pour un petit garçon qui cherchait une maison. Toute haute, juchée sur la pointe des doigt, cette maison a d'abord incarné la fuite, autant que la quête du nid, du besoin de sécurité et de protection. De même que l'impuissance et la vulnérabilité face à l'instabilité. Du haut de ses pilotis elle tend également à personnifier la force, la résilience, l'adaptation et le cheminement.



Dans une dimension collective, mêlant la notion de maison à des enjeux sociétaux cruciaux, ces "Objets Pilotis", se présentent entre autres comme un corpus d'habitats habités tenant à bout de bras une poésie fatiguée par la menace de la montée du niveau des océans ou par celle de la stupidité humaine.


Une vingtaine de maisons mobiles en céramiques colorées, munies de mains au bout des jambes comme des appendices utilitaires en croissance, tel des mécanismes de défenses, résultante d'une adaptation évolutive face à l'impact menaçante de l'activité humaine sur nos milieux de vie. faisant des références ouvertes à la crise du logement ,aux migrations d'êtres vivants causée par les crises écologiques et  climatiques, les déportations poussées par les guerres et  génocides ou la menace nucléaire .Cette quête de maisons mobiles, semblable à un cortège invite à une réflexion sur le impacts de nos gestes individuels et politiques sur nos environnements autant à l'échelle humaine que globale. 

Objets de nidification entre les corps et l'espace habité.

Les objets de nidifications évoquent les nids primaires "corps et maison"




Maisons fourrures suspendues avec des effets sonores amene une atmosphere immersive qui évoque des souvenirs et des émotions, renforçant le lien entre le personnel et le collectif. L'exploration de la maison comme le reflet de l'enfance et des générations passées, souligne l'imprtance des racines et des lieux de vie dans un contexte de crise. Une manière de toucher  à la nostalgie, tout en interrogeant l'avenir en marchant sur les mains.


Nous semblons souvent ébahis et confus face aux enjeux sociaux qui marquent notre époque alors que nous les avons nous mêmes façonnés.


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