La maison
s’inscrit dans le prolongement du corps et de l'expérience humaine. L'idée que
le corps est notre premier habitat, invite à penser notre environnement
immédiat comme une extension de soi, un espace porteur de sens, d’histoires de
vie et d'émotions.
Dans une
approche collective,
Les Maisons mobiles se présentent comme un corpus
d'habitats sur pilotis tenant à bout de bras une poésie fatiguée par la menace
constante. L'installation symbolise la fragilité de notre relation à la terre,
en écho à des préoccupations écologiques et sociales, notamment le changement
climatique et la montée du niveau des océans. Cette installation évoque les
migrations humaines directement ou indirectement liées aux enjeux climatiques,
sociaux ou politiques. Elles évoquent la vulnérabilité des habitats face aux
menaces souvent liées à l'activité humaine. Les maisons dressées sur leurs
mains, semblent en marche dans une sorte de militance, de fuite ou de quête
vers un ailleurs. L’installation personnifie ainsi la force, la résilience,
l'adaptation et le cheminement humain.
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Objets de Nidification, La maison emboitée
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La
maison fourrure
quant à elle, explore une dimension plus intime et sensorielle, elle
s’apparente au nid et au refuge primaire. Cette oeuvre renvoie à l’affectivité
du lieu, à la manière dont un espace peut être porteur d’émotions et de
souvenirs. Cette maison fait aussi référence à la nostalgie et aux racines
familiales et culturelles. La fourrure renvoie à une mémoire sensorielle de
l’enfance et au souvenir nostalgique des générations passées tout en
interrogeant l’avenir.
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Série ,Objets de Nidification ,La Maison Fourrure
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